Cuisiner et se soigner avec le coquelicot

Dans la cuisine

Biscuits au coquelicot
Mélangez et pétrissez dans un saladier 120 g de beurre, 120 g de sucre blond, 100 g de farine de riz, 200 g de farine de blé T65 et 20 g de fécule de maïs. Ajoutez 100 g de purée d’amande blanche et 50 ml d’eau, puis formez une boule. Ajoutez si besoin un soupçon d’eau. Abaissez la pâte entre deux feuilles de papier sulfurisé sur environ 5-6 mm d’épaisseur et placez-la au réfrigérateur 30 min. Préchauffez ensuite le four à 160 °C. Répartissez sur la pâte durcie des pétales, des feuilles de coquelicot et un peu de graines de pavot. Déposez une feuille de papier sulfurisé par-dessus et appliquez le rouleau pour bien les incruster. Replacez au réfrigérateur 20 min. Prélevez les biscuits à l’aide d’un emporte-pièce et disposez-les sur une plaque. Faites cuire 15 min tout en surveillant la cuisson pour qu’ils restent bien clairs. Laissez-les refroidir sur une grille.

Dans l’armoire à pharmacie

Le coquelicot produit, en quantité moindre, les effets de son cousin, le pavot somnifère. Il est calmant et légèrement narcotique, sans danger pour la santé (à l’exception des rares personnes intolérantes à l’opium).

Sommeil difficile, personnes qui somatisent ou toux d’irritation : sirop pour les enfants de 7 à 12 ans, 3 à 5 c. à café/jour. Pour les adultes, 5 à 10 c. à café/jour. Une tisane préparée avec une petite cuillerée à café de pétales infusés dans 250 ml d’eau bouillante remplit les mêmes fonctions.

Article rédigé par Linda Louis
Les indications médicinales ne peuvent se substituer à la consultation d’un médecin