Dans la cuisine
Les violettes viennent égayer les salades printanières. On peut les proposer fraîches ou bien cristallisées dans du sucre. Pour ce faire, badigeonnez les pétales de blanc d’œuf battu, saupoudrez-les de sucre et laissez sécher à l’air libre. Réalisez également un vinaigre violat en plongeant 80 g de violettes dans 500 ml de vinaigre de cidre tiède. Laissez infuser 1 mois puis filtrez. Les feuilles de violette, sans aucune amertume, sont délicieuses et se cuisinent comme des épinards ou crues en pesto.
Sucre de violette odorante
Mixez 50 g de violettes avec 200 g de sucre jusqu’à l’obtention d’une pâte. Étalez-la sur une feuille de papier sulfurisé. Laissez-la sécher à l’air libre dans une pièce chaude, au soleil si le temps le permet ou au déshydrateur à 45 °C. Le sucre est prêt quand il forme des cristaux parfaitement secs. Conservez-le dans un bocal, à l’abri de la chaleur et de la lumière. Ce sucre permet de capturer le parfume fugace de la violette et s’ajoute dans les yaourts, les entremets au lait et les confitures de fruits rouges (une fois tièdes) ou sur des crêpes, des beignets. On peut le diluer (1 c. à café) dans un verre d’eau froide pendant 5 min et filtrer le mélange pour obtenir un sirop floral. Enfin, laissez macérer 200 g de sucre de violette dans 500 ml d’eau de vie pendant 2 mois, puis filtrez cette liqueur étonnante.
Dans l’armoire à pharmacie
Les fleurs sont pectorales et expectorantes et entrent dans la composition du sirop médicinal antitussif à base de bouillon blanc, coquelicot, guimauve, mauve et tussilage.
– Infusion contre la toux/fièvre : 1 pincée de fleurs fraîches (ou 1 c. à café de fleurs sèches) dans une tasse d’eau bouillante infusée 10 min 3 fois/jour.
– Gerçures, dartre, teint terne : même recette que ci-dessus, appliquée avec un coton.
– Sirop contre la toux : 100 g de fleurs ébouillantées dans 500 ml d’eau, infusées à couvert pendant 24 h. On filtre, on ajoute 500 g de sucre et on fait bouillir 1 min avant de mettre en bouteille. Prendre 3 à 5 c. à soupe par jour.
Article rédigé par Linda Louis
Les indications médicinales ne peuvent se substituer à la consultation d’un médecin