Dans la cuisine
L’origan* est une herbe aromatique qui se marie avec tous les légumes d’été comme la tomate, l’aubergine, le fenouil ou la courgette. Il s’égrène notamment sur des pizzas, des lasagnes, mais aussi sur des salades composées. L’origan apporte des notes florales aux concombres à la crème, aux fromages de type feta ou chèvre en saumure. Côté sucré, on peut ajouter ses sommités florales dans les salades de fruits ou les tartes aux abricots.
Frites de polenta au parmesan et à l’origan
Faites bouillir 600 ml d’eau avec 1 cube de bouillon de légumes. Ajoutez en pluie 120 g de polenta, 1 c. à soupe bombée d’origan, 40 ml d’huile d’olive et 1 c. à café rase de sel. Laissez cuire à feu modéré pendant 3-4 min en mélangeant avec une cuillère en bois et jusqu’à ce que la polenta se détache facilement des bords. Versez la polenta dans un petit moule rectangulaire. Lissez la surface avec une spatule et laissez refroidir pendant 1h. Démoulez sur une grande planche et détaillez en frites. Enrobez les frites dans le parmesan râpé et le paprika. Faites-les dorer dans une grande poêle avec un trait d’huile d’olive.
* La marjolaine est sa cousine du potager.
Dans l’armoire à pharmacie
L’origan est une plante tonique, stimulante, digestive, stomachique, carminative, antitussive, antiseptique et antispasmodique.
– Ballonnements, flatulences, troubles digestifs et de transit : 1 tasse de tisane 3 fois/jour. Infusez 30 g d’origan dans 1 L d’eau pendant 10 min.
– Plaies, piqûres, brûlures, démangeaisons de la peau, eczéma (application externe) : 3 gouttes d’huile essentielle d’origan diluées dans 1 c. à café d’huile d’olive 3 fois/jour.
– Maux de tête, rhumatisme, douleurs inflammatoires, courbatures : même dosage que ci-dessus.
– Toux et troubles ORL : 1 tasse de tisane 3 fois/jour (ou inhalation). Infusez 40 g d’origan dans 1 L d’eau pendant 10 min. À haute dose, l’origan n’est pas recommandé pour les personnes nerveuses ou cardiaques et son huile essentielle peut s’avérer toxique.
Article rédigé par Linda Louis
Les indications médicinales ne peuvent se substituer à la consultation d’un médecin