Élixirs et fleurs de Bach chez Biofloral

La nature est le meilleur laboratoire du monde. C’est sur ce constat que le Docteur Bach a mis au point ses célèbres fleurs de Bach, 38 élixirs floraux qui nous invitent à la découverte de nous-mêmes et de nos émotions. Sat’info s’est rendu chez Biofloral, petite entreprise fort sympathique basée au cœur de l’Auvergne. Nous avons assisté à la fabrication d’un élixir mère en pleine nature : une expérience que nous ne sommes pas près d’oublier !

À quoi servent les fleurs de Bach ?

Pour Edward Bach, les causes des maladies résident souvent dans les conflits entre l’âme et le mental. Il identifie 38 fleurs possédant un état vibratoire supérieur aux autres plantes que l’homme utilise habituellement pour soigner son corps, et qui peuvent selon lui nous aider à dépasser ces conflits intérieurs. Ces fleurs portent désormais son nom : les fleurs de Bach.

Élaborées à partir de fleurs et de bourgeons cueillis en pleine nature, elles agissent en profondeur pour nous aider à rétablir notre équilibre émotionnel. Le travail sur soi commence dès l’instant où l’on choisit sa fleur de Bach, car il implique de mettre des mots sur l’état émotionnel particulier qui nous anime. Leur efficacité est étroitement liée à la capacité de chacun à se rendre réceptif, à s’ouvrir, à se remettre en cause.

Solarisation

Romain Sagnard travaille chez Biofloral depuis dix ans. Il est initié à la préparation des élixirs floraux par le fondateur de l’entreprise, Ulrich Rampp. Sa première année de formation consiste à apprendre à regarder la nature d’une façon différente. Il lui faut mémoriser les spots de cueillette préservés de toute pollution – une cinquantaine –, puis en dégoter d’autres, pour le cas où. Aujourd’hui Romain a « tout dans la tête ». Sur le site des jardins d’Espaladous – le lieu de formation de Biofloral –, des plantations témoins lui permettent d’avoir une idée du moment où chaque arbre et arbuste fleurissent.

En matière d’élixirs, tout repose sur l’expérience et la sensibilité du préparateur ! Choisir le moment, respecter le lieu, faire le vide mentalement pour ne pas nuire à la qualité de la préparation… La méthode originelle du Docteur Bach précise bien que l’influence humaine, énergétique comme émotionnelle, doit être réduite à son minimum. Si toutes les conditions ne sont pas réunies, mieux vaut renoncer et revenir l’année suivante (ou pas !).

Romain se déplace muni de ses deux valises. Remplies de tout l’équipement nécessaire, elles vont lui permettre de préparer l’élixir sur le lieu de cueillette. La préparation doit se dérouler au lever du soleil, le ciel être dépourvu de nuages, l’inflorescence à son maximum. Romain se met en condition en observant le lieu et en respectant un moment de calme.

Puis il cueille délicatement les fleurs en utilisant une feuille prélevée sur l’arbre, afin de limiter le contact avec sa main. Il se rend discret en cueillant un peu partout et non en un seul endroit. Il dépose ensuite les fleurs dans un saladier rempli d’eau de source. Les fleurs vont rester à la surface de l’eau du lever du soleil jusqu’à son zénith. Sous l’action des rayons du soleil, la fleur libère ses qualités et les transmet à l’eau. Romain et son matériel se tiennent à l’écart afin de ne pas perturber la préparation. Il lit, médite, attentif à ce qu’aucun véhicule ne vienne perturber les lieux, sur terre comme dans les airs. Puis il filtre l’élixir, le verse dans une bouteille et ajoute une quantité adéquate de Cognac biodynamique, qui préserve l’impact énergétique de la fleur. Enfin, il procède à la dynamisation en secouant la bouteille une centaine de fois, face au soleil, de manière à créer un vortex qui renforce son action énergétique. Rien que ça !

« L’eau a la capacité de capter l’empreinte de la fleur ou de la plante dynamisée sous l’action des rayons solaires, de mémoriser l’énergie vitale et les vibrations du lieu et du moment, le matin en l’occurrence.
Après absorption d’un élixir, cette empreinte chemine en nous, jusqu’au nœud émotionnel. Elle nous met alors en contact avec un état émotionnel positif permettant de débloquer la situation qui pose question et d’aller vers un processus de guérison réel »

Ulrich Rampp, fondateur de Biofloral, dans Sat’info en 2004

La solarisation convient aux fleurs. Pour un élixir à base de chatons, Romain emploie l’ébullition : il remplit une casserole avec des chatons puis il recouvre d’eau et la porte à ébullition. Il procède ensuite comme précédemment.

Toutes les préparations sont réalisées en Haute-Loire, hormis celles de la vigne et de l’olivier, qui ne sont pas récoltables dans la région. Certaines sont plus difficiles que d’autres. Le hêtre, dont les chatons ne sont disponibles que 3 à 4 jours dans l’année. Ou encore la violette d’eau, qui surplombe les eaux stagnantes : idéale pour ceux qui prennent les autres de haut !

La suite de la préparation se déroule au laboratoire Biofloral, où s’activent 17 collaborateurs seulement. Les élixirs mères sont entreposés dans une pièce dédiée – la « Grotte des fleurs de Bach » . Son emplacement au sein du bâtiment n’est pas anodin. Biofloral a fait appel à un géobiologue pour déterminer le lieu et pour l’harmoniser au moyen de pierres et de cristaux, notamment une impressionnante amanite. Seules deux personnes sont autorisées à y pénétrer pour prélever la juste quantité d’élixir destinée à la production. Les flacons sont produits en respectant rigoureusement la méthode originale du Docteur Bach, avec une dilution au 1/240e de l’élixir mère.

Les autres préparations

Les grands élixirs. Les grands élixirs sont des macérations de plantes dans du vin. Inspirés des méthodes ancestrales du Moyen-âge et notamment des remèdes traditionnels d’Hildegarde de Bingen, ils sont préparés dans des tonneaux où ils macèrent pendant plusieurs mois. Romain les goûte une fois par semaine pour déterminer la fin du processus. Les élixirs sont ensuite filtrés et pressés jusqu’à la dernière goutte.

L’Élixir du Suédois. Dans l’ancienne civilisation égyptienne, il existait un élixir de longue vie réservé aux rois et aux prêtres. La période des Croisades l’a portée jusqu’en Europe, où elle a circulé chez les herboristes, les alchimistes et les chercheurs. Les plus connus d’entre eux furent Paracelse, suivi par le Docteur Samst, un médecin suédois du xviiie siècle. Celui-ci rédigea définitivement la composition de ce que l’on appellera par la suite « l’Élixir du Suédois ». Plus tard, une Autrichienne, Maria Treben, retrouva cette recette et la fit connaître sous le nom de « petite et grande liqueur du suédois ». La liqueur contient les plantes suivantes : camphre naturel, racine d’angélique, racine de rhubarbe, feuille de séné, aloès, carline (chardon), myrrhe, feuille de frêne, racine de gentiane et stigmate de safran. La différence entre les multiples Elixirs du Suédois, tous « vrais » ou « véritables », réside dans le nombre et la provenance des ingrédients utilisés dans le thériaque. Le thériaque est un mélange de différentes plantes, préparé au Moyen-Âge selon des règles très précises et variant de ville en ville. Si certains fabricants prétendent être les seuls à élaborer le véritable « Élixir du suédois », demandez-leur les détails de leurs ingrédients et leurs provenances… Sachant que sous l’appellation « naturelle », on ne trouve pas le « bio ». Beaucoup de plantes utilisées sont importées de pays asiatiques, sans contrôle sérieux et à très bas prix. Quant à l’alcool, il est souvent industriel. Pour confectionner ce précieux élixir, Biofloral collabore avec de nombreux producteurs de plantes, toutes certifiées bio. Biofloral a d’ailleurs élaboré le premier élixir du suédois bio, certifié par Ecocert. Il est conseillé pour ses vertus digestives, dépuratives et stimulantes. Cet élixir authentique a inspiré d’autres recettes à Biofloral pour prendre soin de notre organisme tout au long de l’année en éliminant les toxineset en stimuant l’immunité.L’Ortie silice. 100% végétale, issue de l’ortie, la silice est enrichie par un processus de fabrication où la solution d’ortie est dynamisée en rythme sur des cristaux de quartz et d’améthystes pour augmenter encore l’efficacité en profondeur. Le silicium maintient les articulations, les muscles et les tendons et contribue à une peau nette.

L’Argent colloïdal. Connu depuis l’Antiquité pour ses remarquables vertus, l’Argent Colloïdal a largement été utilisé au fil des siècles. Il est plébiscité comme solution naturelle dotée d’un large spectre d’actions, notamment efficace pour le maintien d’un épiderme sain. Grâce à son procédé de fabrication par électrolyse, l’Argent Colloïdal offre une biodisponibilité maximale, une assimilation rapide et une action renforcée.

La sympathique équipe de Biofloral !

CC