Faut-il faire une cure de sève de bouleau au printemps ? Faites-la, bien sûr ! Mais pas dans l’optique de détoxifier. Plutôt dans l’idée de reminéraliser votre organisme avec une grande douche fraîche ! Chaque année, Satoriz vous propose la sève de bouleau fraîche Gayral-Reynier courant mars : guettez notre affichage en magasin.
La sève de bouleau est un nectar précieux. Beaucoup de littérature existe sur ses bienfaits : dépurative et assainissante pour la peau, elle est riche en minéraux (la silice notamment) et favorise l’élimination de l’acide urique, ce qui aide à lutter contre l’arthrite, l’arthrose ou encore les rhumatismes osseux. Elle peut être consommée toute l’année :
– Fraîche, au printemps. La récolte Gayral-Reynier vous est proposée chez Satoriz pour la traditionnelle cure de printemps, en bouteille ou en cubi. La durée de conservation d’une sève fraîche et non pasteurisée est très courte, c’est pourquoi nous vous proposons des précommandes. Au bout de quelques jours, elle commence à se troubler, son goût change : c’est la réaction normale d’une sève pure. Plus elle est consommée fraîchement, meilleure elle est.
– Pasteurisée, toute l’année. En fin de récolte, la sève qui n’a pas été fraîchement consommée est pasteurisée, mélangée avec un peu de jus d’argousier (qui fait office de conservateur naturel) et de jus de pomme maison (pour le goût), puis embouteillée. La pasteurisation ne nuit pas à sa richesse en minéraux.
La sève de bouleau Gayral-Reynier provient des Hautes-Alpes. Elle est mise en bouteille à Champoléon, près de Gap, en bordure du Parc national des Écrins. Voilà qui n’est pas rien, car la qualité des sols est l’une des clés de la pureté de la sève de bouleau. Nu comme un ver, vide de son eau rendue à la terre à l’automne, l’arbre pompe l’eau du sous-sol au printemps afin de nourrir ses bourgeons. La montée de sève ne s’arrête que lorsque ces derniers commencent à fleurir. Elle peut ainsi atteindre 200 litres par jour ! Début mars, la pratique ancestrale consistant à en prélever 4 ou 5 litres – manuellement et de manière très précautionneuse – ne nuit pas au bouleau. Dans la Vallée du Champsaur, l’arbre gourmand en eau a élu le lit du Drac, affluent de l’Isère, comme terroir de prédilection. C’est donc parfois les pieds dans l’eau que la petite équipe de Gayral procède quotidiennement à la récolte sur des parcelles situées à moins de dix kilomètres de son atelier. Nous sommes à plus de 1100 mètres d’altitude, dans une zone sauvage. Récoltée le matin, la sève est conditionnée l’après-midi.
La petite histoire. C’est l’amour de la nature, de l’air vif des montagnes du Champsaur et des superpouvoirs des arbres qui est l’origine de la vocation de Jean-Pierre Gayral, fondateur de l’entreprise du même nom. On est en 1980. Apiculteur, M. Gayral se passionne pour les bienfaits des arbres et les traditions millénaires qui se rattachent à eux. Il choisit de prélever la quintessence de ceux qui s’épanouissent dans ses montagnes et s’attelle tout d’abord à la récolte des baies issues de l’argousier, qu’il transforme en un jus naturellement riche en vitamine C. Puis, il devient rapidement récoltant de sève de bouleau et honore chaque année le retour du printemps, déclencheur de cette « montée de lait » végétal, frais et translucide. En 2005, à l’heure de la retraite, M. Gayral transmet son entreprise à Bernard et Christine Reynier, cette dernière ayant longtemps été la comptable du premier… Transmission, reconversion, préservation : le savoir-faire artisanal mis en œuvre par Gayral-Reynier demeure inchangé depuis plus de trente ans.
1 bib de 2 litres = 3 semaines de cure par personne