C’est sur le plateau d’Albion, entre les montagnes de Lure, Luberon et Ventoux, que nous rencontrons Bruno Montoya, apiculteur. Sur ces mêmes terres colorées de champs de lavande et de forêts de chênes multiséculaires, Jean Giono avait puisé l’inspiration de ses romans. « Il a habité la maison juste à côté ! », s’amuse Bruno Montoya. Poésie, concision et force narrative : les caractéristiques de l’écrivain se retrouvent dans le franc-parler imagé de notre apiculteur. Ceux d’entre vous qui l’ont rencontré en magasin à l’occasion d’une animation l’ont certainement remarqué !
Avec son fils Jean, Bruno Montoya est à la tête d’une exploitation familiale qui récolte du miel, principalement de lavande. La « vraie lavande », lavandula angustifolia vera (ou lavande fine) pousse à l’état sauvage sur ce territoire, dont elle est emblématique. Rien à voir avec le lavandin, un hybride naturel de moindre intérêt. Les champs violets au doux parfum de Provence s’étalent sur des kilomètres à 900 mètres d’altitude en moyenne. Ils sont malheureusement de plus en plus supplantés par des cultures de céréales, plus rentables depuis que l’essence de lavande bulgare a envahi le marché.
La miellerie des Montoya se situe près de la maison familiale de Revest-du-Bion, au cœur du plateau. Dès la récolte, le miel est extrait et mis en pot. Bruno et Jean ont voulu mettre sur pied une exploitation totalement autonome, et tout faire eux-mêmes ! De la sélection et l’élevage des reines jusqu’à la production de la cire en passant par la confection des essaims : grande est la satisfaction de ne dépendre ni d’éleveurs néo-zélandais, ni de cire chinoise. Bruno et Jean ne comptent que sur eux-mêmes. Et quelque 800 ruches peuplées d’abeilles…
Les miels de lavande que l’on trouve en France sont souvent importés d’Europe de l’Est. Mais pour Bruno, un miel de lavandin bulgare n’a pas le moindre arôme en commun avec le miel de lavande provençal. Cette lavande-là, c’est l’ADN du miel ! Des arômes de foin, un côté herbacé au départ, puis un peu sec et acidulé en fin de bouche. Presque pas d’amertume. Et un crémeux incroyable, obtenu grâce à un brassage doux et régulier du miel avant sa mise en pot. L’ensemble de l’opération pour la totalité de la récolte du miel de lavande prend trois longues semaines : rares sont les apiculteurs qui s’y consacrent. Fierté pour Satoriz de pouvoir mettre ce miel à portée de vos cuillères !
Bon à savoir : les analyses pesticides sur les miels ne sont pas obligatoires. Elles sont pourtant systématiques chez les Montoya. Une marque de sérieux pour ceux qui considèrent qu’un miel bio doit être un miel de qualité garantie.
La marque Abeilles de mon jardin est disponible uniquement chez Satoriz !