Voici le seul pain à être accompagné d’une méthode nutritionnelle expérimentée depuis plus de 30 ans ! Cela valait la peine de vous raconter sa petite histoire…
Années 1980. Michel Montignac est DRH dans une grande entreprise et enchaîne les repas d’affaires. Les kilos s’accumulent insidieusement. Passionné de médecine et de nutrition, il compulse les études sur l’alimentation et notamment les effets de la sécrétion d’insuline. L’une d’elles montre qu’une alimentation à IG bas permet d’améliorer le diabète de type 2. Sans souffrir de la pathologie, il décide de tester l’approche et se déleste de plusieurs kilos sans jamais les reprendre, tout en mangeant à sa faim et sans compter les calories. Il expose sa méthode en 1986 dans Maigrir en faisant des repas d’affaires et publie de nombreux ouvrages traduits en 25 langues.
La Méthode Montignac est un rééquilibrage alimentaire qui consiste à choisir ses aliments en fonction de leur indice glycémique et de leur saisonnalité, de manière à adopter durablement de bonnes habitudes alimentaires. Elle repose sur de solides études scientifiques. Le principe est simple : les produits à IG bas réduisent le taux de sucre dans le sang et diminuent la réponse insulinique, responsable de la prise de poids (lire notre article p. 46).
Au démarrage, il était souvent compliqué de se procurer des aliments à IG bas. C’est pourquoi Michel Montignac a souhaité commercialiser lui-même certains produits, notamment l’un des plus difficiles à produire avec un IG bas : le pain.
Pour confectionner son pain, Michel Montignac a mobilisé le savoir-faire de la boulangerie Belledonne. Un pain à IG bas nécessite d’utiliser des farines bien spécifiques : bios, intégrales et moulues grossièrement. L’un des principes de l’alimentation à IG bas est en effet de transformer le moins possible les céréales, ce afin de ne pas modifier la structure de leur amidon. Belledonne a choisi des farines locales de blé et de seigle. À la boulangerie, tout est mis en œuvre pour que l’indice glycémique soit maintenu au plus bas. On utilise un levain de seigle qui, contrairement à une levure de boulanger, participe à diminuer l’IG. Un pétrissage à l’ancienne permet de ne pas nuire à l’amidon des céréales. La fabrication de ce pain requiert beaucoup d’ajustements de la part des boulangers : c’est un vrai produit artisanal.
On obtient un pain à la mie finement alvéolée, riche en fibres et aux notes typiques de blé et de seigle, avec une légère acidité due au levain. Satoriz vous propose la version aux graines de lin brun et de tournesol. Déjà tranché, le pain se conserve dans son emballage jusqu’à 100 jours avant ouverture. Une fois ouvert, il est conseillé de le consommer dans la semaine ou bien de le congeler.