Il nous faudra évoquer le bien-fondé de la consommation d’une eau en bouteille, nous le ferons en conclusion. Mais les raisons de choisir l’Eau des Alpes, c’est tout de suite !
Nous sommes à Balme, à 1 500 mètres d’altitude, au cœur des Alpes. À six kilomètres près, ç’aurait pu être la France. La source jaillit du côté italien, et c’est très bien comme ça. À vingt kilomètres à vol d’oiseau se trouve Albertville et notre centrale d’achat, par laquelle transitent les bouteilles.
L’Eau des Alpes est pour nous quasi locale… Pour vous, ce n’est peut-être pas le cas… Mais a-t-on idée d’habiter si loin ? !!!
La source a été découverte à la baguette, il y a trente ans. C’est toujours mystérieux, une source. Pourquoi l’eau jaillit-elle ici et pas ailleurs, et d’où provient-elle ? Pour le savoir, il faudrait que et géologues planchent sérieusement sur le sujet… À défaut de réponse, on a d’autres certitudes : l’endroit est vraiment préservé, et l’eau qui coule est d’une grande pureté.
Pas de station de ski ici. Pas d’hôtel en amont, pas de trafic, pas de transit, d’élevage ni de cultures qui pourraient souiller les lieux. On ne trouvera plus haut que le Lac Vert, à 2 990 mètres, quelques sommets à 3800, une belle vallée alternant rocaille et forêt, et des bouquetins…
Petit flux, petite entreprise pour l’exploiter. La société qui s’en chargeait était en grande difficulté financière il y a trois ans, et Remo Miola a tout fait pour la sauver.
Remo Miola fait le même métier que nous. Son magasin bio draine une large clientèle pour laquelle il essaie de valoriser les productions locales. Très attaché à son terroir, il ne pouvait imaginer que la source fasse faillite, ou qu’elle tombe dans l’escarcelle d’une des deux multinationales qui dominent outrageusement le marché de l’eau. Il s’est donc associé à son Beau-frère, a contracté un prêt solidaire auprès d’une banque éthique pour racheter l’entreprise et s’est lancé dans un métier qui n’était pas le sien.
L’Eau des Alpes est très peu minéralisée, et la clientèle vite trouvée : ce sera celle des magasins bio, qui est sensible à l’argument. Elle a bien d’autres atouts encore : elle s’écoule à 4 degrés, été comme hiver, ce qui garantit un équilibre moléculaire parfait, puisque c’est à cette température qu’une eau atteint la densité qui en fait l’étalon officiel : un kilo, pour un litre. Elle n’est puisée qu’à cent mètres du local d’embouteillage, évitant ainsi les kilomètres de canalisations en inox qui modifieraient son énergie. Pauvre en sodium, elle est très légère et plaisante au palais, ce qui s’est concrétisé par un excellent résultat au premier concours international de dégustation d’eau en 2006*, où elle s’est classée quatrième sur 200. Elle est très légèrement diurétique.
Hé, Remo, c’est finalement plutôt facile le métier de l’eau, non ? « Il n’y a qu’à la cueillir »… Ce qui est vrai. Vous ne trouverez pas un métier au monde qui intègre si peu d’intervention sur le produit avant qu’il ne soit commercialisé, puisqu’il n’y en a aucune. Mais qu’est-ce qu’il existe comme contrôles pour vous garantir sa qualité ! L’eau est analysée toutes les quinze secondes par ordinateur pour évaluer sa température, son PH, sa conductivité. Analyse qui est quotidienne pour la surveillance du taux de minéraux. Au moindre problème, l’embouteillage est suspendu. Ce n’est arrivé qu’une fois en trois ans, suite à un mois de pluies quasi constantes.
L’eau est conditionnée en une bouteille bleue qui la protège des rayons ultraviolets. Mais elle n’a que peu l’occasion de se dénaturer, l’attention étant particulièrement portée sur la rotation de la production : tout ce qui est embouteillé part sous 24 heures au maximum, directement chez les clients. Et comme Satoriz vend vite et bien… Un mot sur l’eau pétillante, également proposée car très prisée en Italie: le gaz qui est injecté dans l’Eau des Alpes n’est pas issu de la chimie. Il est naturel, puisé en Toscane. Pour la petite histoire, l’embouteillage à la pleine lune permet une qualité de bulles optimale. Vous ne paierez pas cette eau plus chère qu’elle ne doit être. Son prix est avant tout le fait de son coût d’exploitation, pas de campagnes publicitaires, ni de marge de grossiste, ni de bénéfices colossaux. Mais il est aussi tributaire du coût de transport…
Vous l’avez compris, non faisons tout pour le minimiser, et avec lui son incidence environnementale. Mais soyons clairs sur le sujet : nous ne vous encourageons pas à boire de l’eau en bouteille, pas plus celle-ci qu’une autre. L’eau de votre puits conviendra très bien… Ou de votre source… Ou du robinet. Si cette dernière n’est pas bonne, vous pouvez la filtrer. Mais si vous n’arrivez pas à un résultat convenable, l’eau des Alpes constituera un très bon choix.
*Berkeley Springs International Water Tasting Awards
JM