Faire ses yaourts, c’est tout simple. Sauf quand ça se complique… En effet, rien de plus facile que de faire ses yaourts au lait de vache ou au lait de soja. Quand il s’agit de lait de chèvre ou de brebis, en revanche, c’est plus difficile. Même si c’est techniquement possible, il est rare de trouver du lait de brebis frais ou en brick, et presque impossible d’obtenir un yaourt au lait de chèvre qui ne soit pas complètement liquide. Mieux vaut donc laisser la confection de ces derniers aux mains des professionnels ! Vous n’obtiendrez pas non plus de yaourt en utilisant les « laits » végétaux autres que le lait de soja. Lait de riz, d’amande ou de noisette ne prennent pas.
Toutefois, rien ne vous empêche de réaliser vous-même vos yaourts de vache ou de soja. La marque Natali, qui a récemment lancé des ferments vendus au rayon frais, vous facilitera d’ailleurs la tâche. Car pour réaliser une fournée de 8 yaourts de 125 grammes, il vous faudra :
1 litre de lait de vache ou de soja – 1 yaourt nature (de vache ou de soja) ou 2 sachets de ferments lactiques.
Il suffit de délayer le yaourt de base ou les ferments avec le lait, et de verser dans les pots avant de placer en yaourtière. Les yaourts au lait Gaborit et le lait de soja vanille Biosoy, par exemple, donnent d’excellents résultats. Utilisez du lait entier ou demi-écrémé. Si vous utilisez du lait écrémé, le résultat sera probablement trop liquide (vous pouvez dans ce cas ajouter 3 ou 4 cuillerées à soupe de lait en poudre, mais autant opter pour du lait moins écrémé).
Niveau matériel, la yaourtière, très pratique, n’est pas forcément obligatoire. On en connaît qui font leurs yaourts dans l’élément vapeur de Baumstal (une nuit au-dessus d’une marmite d’eau préalablement portée à ébullition), dans leur four (une nuit dans un four préalablement préchauffé à 100 °C puis éteint), ou dans une boîte hermétique bien emmaillotée et entreposée sur leur radiateur ! Le tout est de respecter le temps de prise, 8 à 10 heures environ, un peu moins si on utilise des ferments.